Livret des "Cantines nouvelles"

Livret des « Cantines nouvelles », 1871. Archives de Paris, VD6 1710.

Date : 1871
Thème : La politique sociale de la Commune
Fonds : Administration communale, mairie du 8e arrondissement
Cote : VD6 1710

L’organisation adoptée par la Commune confie aux mairies d’arrondissement le soin d’organiser les politiques d’aide sociale, dans un souci de démocratie directe. Certaines ouvrent des ateliers pour les sans travail.

Le maire du 8e arrondissement, Jules Allix propose par exemple l’établissement d’ateliers communaux nommés « Cantines nouvelles » où travail et nourriture seront proposés. Il fait éditer des livrets destinés aux bénéficiaires de ces structures faisant cohabiter ateliers spéciaux proposant du travail en échange de bons permettant de s’approvisionner dans des bazars municipaux. Un tampon figurant le triangle égalitaire, et la devise « Affranchissement de la misère par le travail » est apposé sur ces livrets.

Jules Allix annonce dans le Journal officiel de la Commune du 8 mai 1871 l’ouverture, 24 rue Monceau, d’un atelier de travail pour les femmes et celle d’une école-asile pour les orphelines et les jeunes personnes sans travail. Si aucun document ne vient attester de l’activité de ces deux organismes, leur création montre la latitude laissée par la Commune aux mairies d’arrondissement pour organiser des expérimentations sur leur territoire.

Pistes pédagogiques :

  • « Toute peine mérite salaire. » Faire énoncer aux élèves le moyen inventé par un maire d’arrondissement pour rémunérer le travailleur sans faire usage de l’argent.

  • À partir de la notice biographique consacrée à Jules Allix, lister les actions qu’il a développées et comment ? Respectait-il l’organisation communale mise en place ?

Compléments :