
Mardi 24 janvier 2023 : journée internationale de l'éducation, écoles de plein air
« Quand on ouvre une école, on évite, vingt ans plus tard, d’ouvrir une prison. »
Cette formule maintes fois déclinée, que l’on attribue à Victor Hugo, serait en réalité née de la plume du rédacteur du journal « Le Siècle », Louis Charles Jourdan (lire l’article de Pierre Grelley « Contrepoint – "Celui qui ouvre une porte d’école, ferme une prison" », in Informations sociales 2016/1 (n° 192)).
Elle traduit le rôle central de l’éducation dans les valeurs républicaines françaises, : l’éducation, droit humain fondamental, est l’instrument essentiel pour bâtir une société meilleure et plus équitable. En déclarant le 24 janvier journée internationale de l’éducation, l’UNESCO a voulu sensibiliser l’opinion internationale sur la situation des 244 millions d’enfants qui, de par le monde, n’y ont pas accès.
Nées en Europe à la fin du XIXe siècle, les écoles de plein air avaient pour but d’instruire les élèves dans des conditions propices à l’épanouissement physique. Dans le 17e arrondissement, l’école publique de plein air de garçons sise au 2 boulevard Bessières, dont les fonds sont conservés aux Archives de Paris, proposait par exemple des cours de jardinage, comme en témoigne cette photographie.
Image : École publique de plein air (E.P.A.) de garçons 2 boulevard Bessières Paris, 17e arrondissement : jardinage, s.d. [1920-1940]. Archives de Paris, 3040W 14.