Registres chronologiques d'admission (1689-1930)
Lacunes ponctuelles signalées entre 1689 et 1756.
Les informations consignées dans ces registres varient selon les années :
- au XVIIIe siècle : nom, prénoms de l'enfant, mention "nouvellement né" ou "paraissant âgé de...", nom du commissaire au Châtelet rédacteur du procès-verbal, nom de la nourrice et lieu d'envoi à la campagne de l'enfant, numéro matricule et date de décès de l'enfant.
- à partir de 1765, les registres se structurent avec des colonnes : nom, prénoms de l'enfant, mention "nouvellement né" ou "paraissant âgé de...", nom du commissaire au Châtelet rédacteur du procès-verbal, provenance de l'enfant (par exemple, « de Paris »), nom du meneur chargé de l'emmener dans son lieu de placement, nom de la nourrice, lieu de destination, numéro matricule.
- à partir de 1814 : nom, prénoms de l'enfant, date et lieu de naissance, noms, profession et adresse des parents lorsqu'ils sont connus, description des effets trouvés sur le nourrisson, nom de la nourrice, lieu de destination, matricule, date et lieu de décès de l'enfant.
- après 1829, une seule ligne pour chaque admission : date et lieu de naissance de l'enfant, identité des parents (sans adresse), date et circonscription de placement à la campagne. La mention de la réception de l'enfant par l'intermédiaire du tour peut être indiquée en observations.
Entre le 1er janvier 1819 et le 1er avril 1831, un surnom est attribué à chaque enfant admis afin de garder secret son lieu de placement et d'éviter ainsi que les parents naturels ne le retrouvent plus tard, en âge de travailler.
Le numéro matricule permet ensuite de consulter le procès-verbal d’admission de l’enfant (1639-1838) ou son dossier d’admission (1839-1930) et son dossier de placement s’il a été conservé.