Vie quotidienne sous la menace et vies bouleversées
En août 1914, la situation paraît assez confuse à Paris. Les mesures de sécurité militaires et civiles sont mises en place. Mais face aux succès allemands et au départ du gouvernement pour Bordeaux le 2 septembre, la panique s’empare des Parisiens et en une semaine environ ce sont quelques 500 000 personnes qui fuient vers le Sud. La ville se vide et un calme étrange règne dans la capitale. C’est la contre-attaque de la Marne remportée par les Franco-Britanniques le 12 septembre qui interrompt l’avancée allemande et stabilise le Front : les Parisiens qui avaient fui reviennent peu à peu et le 18 octobre le métro rouvre ses lignes.
La capitale va alors connaître des assauts d’un nouveau genre avec les bombardements aériens causant morts et dégâts importants : la ville s’organise donc pour protéger ses habitants et ses monuments à l’aide de sacs de sable dans les rues.
Cependant, dans un premier temps, les réactions à ces bombardements ne sont pas celles escomptées par les Allemands.
Pendant tout le conflit la vie quotidienne de la capitale est rythmée par les avertissements en cas de bombardement. Avec la durée du conflit, la pénurie s’installe, les prix augmentent et les familles sont de plus en plus touchées par la perte d’un proche.