Les aspects de la crue de janvier 1910
L’inondation de janvier 1910 est le résultat de plusieurs éléments météorologiques simultanés, qui se sont conjugué à la situation géographique de Paris et la réaction des sols : un été particulièrement pluvieux et un hiver marqué par de fortes précipitations ; des terres saturées d’eau, entraînant une forte montée de la Seine en amont.
Dans la capitale, l’eau emprunte les voies souterraines et de surface récemment ouvertes, destinées aux transports et aux égouts. Elle déborde de la Seine ou surgit du sous-sol, gagne les quais et les rues, remontant jusqu’à la gare Saint-Lazare. L’inondation touche directement douze arrondissements et plusieurs centaines d’artères mais paralyse l’activité économique de toute la ville.