Lettre du personnel de l'hôpital de Lariboisière au préfet pour protester contre le massacre d'Oradour-sur-Glane.

Lettre du personnel de l'hôpital de Lariboisière au préfet pour protester contre le massacre d'Oradour-sur-Glane. Archives de Paris, PEROTIN/1011/44/1 23.

Date : 26 juillet 1944
Thèmes : Oradour-sur-Glane. Division « Das Reich »
Fonds : Cabinet de la préfecture
Cote : PEROTIN/1011/44/1 23

Tandis que le débarquement vient d'avoir lieu en Normandie, les Allemands tentent de combattre la Résistance organisée à l’intérieur du pays ; les divisions SS sont donc nombreuses sur le territoire. 

Le 10 juin 1944, la division SS « Das Reich » en représailles à une attaque, exécute 642 hommes et femmes et incendie le village d’Oradour-sur-Glane dans la Haute-Vienne.

Cette lettre d’indignation écrite et envoyée presqu’un mois après le massacre montre la mobilisation du personnel hospitalier et ouvrier de Lariboisière qui témoigne encore des nombreux élans et actes patriotiques apparus après la célébration du 14 juillet 1944. L’objectif vise à colporter ce tragique évènement au détriment de la vérité : la mention finale relative à l’enfant crucifié n’est pas avérée.

Devant l’émotion provoquée par cette horreur, le gouvernement provisoire de la République décide, dès novembre 1944, de conserver les ruines d’Oradour comme un lieu de souvenir et de pèlerinage. Des dispositions sont prises pour construire un nouveau village à l’écart de l’ancien. 

Pistes pédagogiques : 

  • Faire une recherche sur Oradour-sur-Glane et comparer les éléments de lettre (ce que l’on se transmet à l’époque) et ce que l’on sait.

  • Étudier la portée de l’évènement encore de nos jours.

  • Montrer que cette lettre d’indignation fait preuve d’un certain courage.

Compléments :