Analyse scientifique des éclats d'obus tombés sur Paris en juin 1918

Note de la direction administrative des travaux de Paris à l'ingénieur en charge des services techniques de la voie publique et de l'éclairage et du métropolitain. VONC 95.

Note de la direction administrative des travaux de Paris à l'ingénieur en charge des services techniques de la voie publique et de l'éclairage et du métropolitain.

Date : 5 juin 1918
Thème : bombardement par canon à longue portée
Cote : VONC 95

Cette lettre de juin 1918 est une demande du laboratoire de la préfecture de police adressée à l’ingénieur en charge des services techniques de la voie publique et de l’éclairage et du métropolitain concernant des impacts d'obus et de canons sur la voie publique. A cette date, il n’a pas été encore établi de quel type de canon il s’agissait. Pour couper court aux rumeurs et établir des moyens efficaces de se protéger, les services scientifiques de la préfecture vont tenter, en même temps que leurs homologues des autorités militaires, d'identifier ce nouveau type d’arme à longue portée.

Dans le même temps, par voie de presse, il est demandé aux passants de ne pas ramasser les débris de ces obus et de laisser les spécialistes s’en charger. L’inspecteur général dont il est question dans la lettre est bien Fulgence Bienvenüe, l’initiateur du métropolitain parisien. Il est, à partir de 1911, directeur du service de la voie publique, de l’éclairage et du nettoiement.

Pistes pédagogiques

  • Ce document, en association avec ceux des bombardements aériens, permet de mettre en valeur l’aspect inconnu de ce nouveau type d’arme.
  • Confronter la lettre avec l’article précédent : les Parisiens face à un nouveau type de bombardement.