Voirie et travaux publics
La préfecture de la Seine est directement intervenue dans les opérations de percement et d'aménagement des réseaux ferrés tant nationaux que locaux (tramways, métropolitain) qui se sont développés à Paris à partir de la Monarchie de juillet. Des archives extrêmement volumineuses en rendent compte par la variété des objets abordés : empierrage, pavage et goudronnage des chaussées et trottoirs, aménagement des portes de Paris, construction des ponts et des ouvrages d'art, nettoiement et assainissement de la voie publique, plantations d'alignement, acquisitions foncières, politique d'alignement, etc.
Sous des intitulés qui ont varié (Architecture, promenades et plantations, Travaux de Paris, Voie publique), les services techniques de la ville, dont les effectifs, notamment en personnel très qualifié (ingénieurs, architectes-voyers) ont fortement augmenté à partir d'Haussmann, ont véritablement modelé le nouveau visage de la capitale, en poursuivant des opérations d'aménagement de très longue haleine.
Les opérations suivantes ont été entreprises : expropriations ou acquisitions de terrains à l'amiable, alignement (élargissement de rues), percement de voies nouvelles (Travaux publics - Voirie), création de places, de squares ou de jardins (Espaces verts), pavement puis goudronnage des rues, généralisation de l'Eclairage au gaz et à l'électricité, construction de ponts et d'ouvrages d'art, étaiement des anciennes carrières souterraines ou encore réalisation des travaux liés aux expositions universelles accueillies par Paris (1867, 1878, 1889, 1900, 1937). Sur tous ces sujets, les Archives de Paris ont récupéré une documentation foisonnante, dont le caractère souvent technique mais aussi très concret est compensé par la présence de plans, de dessins et de photographies.