Commissaires-priseurs parisiens

Détenteurs durant deux siècles (1801-2001) du monopole des ventes publiques, les commissaires-priseurs produisent, dans l'exercice de leur charge, des archives publiques qui, à Paris, du moins, présentent un intérêt majeur pour l'histoire de l'art ou du marché de l'art : les procès-verbaux de vente permettent de découvrir l'identité des vendeurs et des acheteurs et notamment de suivre les fluctuations des cotes de tel ou tel artiste.

Les plus anciens procès-verbaux de ventes publiques conservés remontent à 1783. Au total, ce sont près de 260 commissaires-priseurs qui sont représentés, ils se sont succédé dans une soixantaine de charges. Ils sont complétés par les archives de la Chambre des commissaires-priseurs et par une série de catalogues de ventes aux enchères parisiennes, constituée à partir de dons de l'hôtel Drouot (surtout riche pour la seconde moitié du XXe siècle).


Origine des documents : offices des commissaires-priseurs, chambre des commissaires-priseurs
Dates des documents : an IX-2011
Cotes : D1E3 1-462, D5E3 1-1007, D6E3 1-5, D21E3-D151E3
Référence de l’instrument de recherche : III.16.1 et III.16.2

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