Établissements pénitentiaires parisiens
Gérées au XIXe siècle par le ministère de l’Intérieur, transférées à celui de la Justice en 1911, les prisons parisiennes, souvent installées dans des monastères désaffectés et plus ou moins réaménagés, ne se sont que lentement adaptées aux distinctions administratives entre établissements pour hommes ou pour femmes, entre maisons centrales, maisons d'arrêt et maisons de correction.
La quasi-totalité des établissements est représentée à travers les séries de registres d'écrous, exploitables grâce à des répertoires alphabétiques : prisons de Bicêtre, du Cherche-midi, de la Conciergerie, de La Force, des Madelonettes, de Mazas, de la Grande Roquette, de la Petite Roquette, de Saint-Lazare, de Sainte-Pélagie et de la Santé.
Origine des documents : prisons, maisons d’arrêt, dépôt judiciaire, service d’éducation surveillée, service pénitentiaire d’insertion et de probation de Paris
Dates des documents : 1826-2005
Cotes : D2Y3 64-211, 3114W 1-24, 1443W 1-205, 81W 1-47, 2778W 1-3, D2Y14 647-692, 3494W 1-114, 82W 1-42, 1807W 1-219, 1417W 1-23, 3136W 1-267, 76W 1-13, 80W 1-40, 83W 1-34, 3540W 1-51
Référence de l’instrument de recherche : III.15.1
- 3192W : registres d’écrous concernant les mineurs - Maison d’éducation surveillée des Tourelles
- Pour les écrous des prisons parisiennes avant la Révolution, voir les archives de la Préfecture de police
- Pour les archives de la prison de Fresnes et celles de la maison spéciale de Vincennes, voir aux Archives du Val-de-Marne
- Pour les archives de la prison de Nanterre, voir aux Archives des Hauts-de-Seine