
Les espaces verts et végétaux parisiens
La page Facebook des Archives de Paris passe au vert ! Pendant l’année scolaire en cours, nous publierons des billets ayant pour thématique les espaces verts parisiens et/ou les végétaux, illustrés par les documents conservés dans nos fonds, que vous pourrez retrouver dans cette rubrique.
Mercredi 30 août : le marché aux fleurs de l'île de La Cité pour la saint Fiacre, patron des jardiniers et des fleuristes
Connaissez-vous le patron des jardiniers et des fleuristes ? Il s’agit de saint Fiacre, que l’on fête tous les 30 août. Si, pour l’occasion, vous souhaitez vous offrir un joli bouquet, pourquoi ne pas aller vous promener du côté du marché aux fleurs de l’île de la Cité ?
Situé au cœur de Paris, en bord de Seine, sur l’actuelle place Louis-Lépine (4e arrondissement), le marché aux fleurs est inauguré le 16 août 1809, sur un terrain en friche cédé à la ville par décret impérial. Ce premier marché est à ciel ouvert, jusqu’à ce que les travaux du tribunal de commerce et les embellissements haussmanniens ne viennent réduire sa surface et altérer sa physionomie. En 1873, on construit 460 petits abris en métal, couverts mais sans parois latérales, qui sont alignés côte à côte en rangées parallèles à la Seine.
En 1905, le marché est à nouveau bousculé par des travaux : ceux du percement de la ligne 4 du métro, qui met au jour de nombreux vestiges archéologiques.
Repoussée par la crue centennale puis par la Première Guerre mondiale, la reconstruction du marché reprend en 1921, sous la houlette de Jean-Camille Formigé, architecte en chef du service des édifices et promenades et jardins de la ville de Paris, d’après une description donnée dans un arrêté du 13 juillet 1914 : « L'ossature principale de ces abris sera en fer assemblé et forgé. Le promenoir central sera couvert par du verre armé, les bas côtés par du zinc. Les fers seront peints. »
Le marché est rebaptisé le 7 juin 2014, « marché aux fleurs - Reine Elizabeth II », en l’honneur et en présence de la souveraine britannique, en visite officielle en France à l’occasion des commémorations du débarquement de Normandie du 6 juin 1944.
Le 16 décembre 2020, le Conseil de Paris vote pour le marché aux fleurs – Reine Elizabeth II un projet de réhabilitation qui sera exécuté en 2023-2025 et qui comprend une remise dans leur état d’origine des halles patrimoniales.
Images : Abris du marché aux fleurs, Cité, s.d. [1873-1905]. Archives de Paris, 11Fi 143. Traversée de la Seine au Châtelet, pierre funéraire gallo-romaine découverte dans la fouille de la station La Cité, 6 juillet 1906. Archives de Paris, D10S9 18/2/10. Construction et entretien des bâtiments publics : projets de couverture des abris du marché aux fleurs, 1927 et 1929. Archives de Paris, VM25 11.
Lundi 7 août 2023 : balades-cueillettes à la Ferme de Paris
Cet été, la Ferme de Paris vous invite à des balades-cueillettes pour (re)découvrir les végétaux comestibles de saison : micro-pousses, plantes aromatiques, fleurs comestibles, fruits et légumes…
Pour vous inscrire à l’une de ces prochaines balades, rendez-vous sur la page Que Faire à Paris ? de la Ferme.
Image : collection Wrotnoswska : publicité, s.d. [1916-1942]. Archives de Paris, D39Z 2.
Lundi 24 juillet 2023 : les permissions agricoles
La ferme de Paris vous propose d’approfondir vos connaissances sur les céréales dorées. Pour vous inscrire et participer à la moisson, guettez l’annonce de la date sur la page Que Faire à Paris ?
Pendant la Première Guerre mondiale, les travaux agricoles de grande envergure engendrent des problèmes logistiques par manque de main d’œuvre, les hommes étant pour la plupart mobilisés. Tout au long du conflit, le ministère de la Guerre met en place diverses mesures pour faciliter la présence des hommes aux champs pendant la période des semences, de la fenaison, des moissons ou des vendanges. Prolongation des permissions et/ou permission agricole pour les hommes en mesure de justifier de leur statut d’exploitant, militaires mis à disposition dans les départements concernés ou encore utilisation des prisonniers de guerre… tout est envisagé, comme en témoignent ces documents conservés aux Archives de Paris. Ceux-ci font également état des punitions encourues par les hommes qui chercheraient à bénéficier indûment de ces permissions particulières.
Images : Direction des affaires départementales. Guerre 1914-1918, agriculture ; travaux de moisson (1915-1916). Archives de Paris, TRIBRIAND 188.
Lundi 17 juillet 2023 : cours de jardinage à l'école du Breuil
Vous avez raté les inscriptions à l’école du Breuil ou vous n’êtes pas sûr.es d’avoir la main verte ? Pendant l’été, vous pouvez encore vous inscrire pour participer aux travaux de saison au potager de Bercy, et découvrir les outils et techniques de jardinage, les mardis et/ou jeudis de 9h30 à 11h00, à la maison du jardinage du parc de Bercy.
Attention ! « Tous.tes au jardin ! » nécessite une inscription préalable sur la page Que Faire à Paris ? de l’activité.
Image : Publicité pour la tourbe à enraciner, Service des promenades et plantations puis Direction administrative des services d’architecture, des promenades et plantations. Archives de Paris, VM90 302.
Lundi 10 juillet 2023 : les roses à Bagatelle
La meilleure période pour voir les roses les plus épanouies s'étend en général de début juin à mi-juillet. Profitez du week-end prolongé à la roseraie de Bagatelle pour en voir de toutes couleurs et exercez votre nez pour en déterminer les différentes senteurs : notes fruitées, effluves musquées fragrances de thé et de myrrhe.
Image : modèle pour étiquetage des végétaux, 1925, Service des promenades et plantations puis Direction administrative des services d’architecture, des promenades et plantations. Archives de Paris, VM90 302.
Jeudi 22 juin 2023 : 170e anniversaire de la nomination du préfet Haussmann
Ce 22 juin 2023 marque le 170e anniversaire de la nomination du baron Georges Eugène Haussmann (1807-1891) à la tête de la préfecture de la Seine, le 22 juin 1853.
Depuis le début de l’année, plusieurs conférences proposées par le Comité d’histoire de la Ville de Paris reviennent sur les grands travaux de modernisation de Paris menés par Haussmann tout au long de ses 17 années d’exercice.
Les travaux concernent en premier lieu la voirie, avec quelques 64 kilomètres percés, entrainant la disparition de nombreux vestiges de la ville médiévale et la démolition de 25000 maisons, que remplacent les fameux immeubles « haussmanniens ». Son administration œuvre également à l’embellissement de plusieurs sites publics. Imprégné des théories hygiénistes de son temps, et secondé par l’ingénieur Eugène Belgrand, il ordonne la construction d’un vaste réseau d’égouts souterrains pour assainir la ville, tandis qu’Adolphe Alphand, à la tête du Service des promenades et plantations, dirige l’aménagement des grands parcs parisiens qui procurent à la capitale une respiration verte bienvenue. Haussmann souhaitait notamment l’implantation d’un square dans chacun des 80 quartiers de Paris.
Les Archives de Paris conservent de nombreux fonds d’archives qui documentent ces grands travaux, dont ceux du Service des promenades et plantations, devenu Direction administrative des services d’architecture, des promenades et plantations, cotés VM90 1-470.
En 1935, la municipalité décide de rendre hommage à l’œuvre de Georges Eugène Haussmann par l’érection d’une statue en pied à son effigie, dont la réalisation est confiée au sculpteur François Cogné. Son implantation est initialement projetée à l’angle du boulevard Haussmann et de la rue Chauchat. Cette dernière est aujourd’hui visible au croisement du boulevard Haussmann et de la rue de Laborde, dans le 9e arrondissement.
Images : préfecture de la Seine, Service des promenades et plantations : arrêté préfectoral pour la construction de serres et de pépinières dans le Bois de Boulogne, 6 novembre 1855. Archives de Paris, VM90 303.
Acquisition d'œuvres d'art par la Ville de Paris, dossiers d'artistes : demande d’audience relative aux commandes de statuaires effectuées auprès de François Cogné et photographie d'un modèle de la statue en pied d’Eugène Haussmann par François Cogné, 1935. Archives de Paris, Perotin/10624/72/1 10.
Jeudi 15 juin 2023 : les horaires de fermeture des parcs et jardins parisiens
Après un début de printemps frileux, il semblerait que l’été n’ait pas attendu le calendrier pour prendre ses quartiers dans l’hexagone.
À Paris, l’arrivée de la chaleur a été soudaine, mais il est possible de trouver un peu de fraîcheur à l’abris des arbres des parcs et jardins parisiens.
Pendant la Première Guerre mondiale, ces derniers ferment à la tombée du jour, par nécessité d’économie d’énergie et par manque de personnel de surveillance. On ne conçoit alors pas, en effet, leur ouverture sans la présence constante et continue de gardiens.
Au sortir de la guerre, de nombreuses voix s’élèvent pour demander que l’amplitude horaire d’ouverture des parcs et promenades soit rallongée, en particulier le soir. Les Archives de Paris conservent de nombreuses missives formulant cette même requête, adressées par des associations, des élus, des journalistes et des riverains à la préfecture de la Seine. Des aménagements sont rapidement mis en place et, dès lors que cela est possible, la fermeture des parcs est repoussée de 22h à 23h, du 1er juin au 31 août.
Les arguments les plus fréquemment énoncés en faveur de cette mesure démontrent que l’implantation et l’accès aux espaces verts en milieu urbain, prônés par le mouvement hygiéniste dès la deuxième moitié du XIXe siècle, constituent déjà un enjeu de santé publique.
Images : aménagement des parcs, jardins et squares : lettres de deux conseillers municipaux de Paris au préfet de la Seine, 16 février et 27 avril 1920. Archives de Paris, VM90 1.
Mardi 6 juin 2023: les fougères
Sous les frondes (organe végétal qui joue le rôle de feuille) des fougères, on peut observer des sacs de spores. Ces sporanges libèrent les spores qui vont germer pour donner des petites lames vertes ou prothalles, où se formeront des ovules et des « spermatozoïdes » ciliés qui nagent littéralement dans l’eau. La fécondation donnera alors de nouvelles plantes feuillées. La germination contrôlée des fougères reste une technique subtile (plutôt sportive ?), mais bien maîtrisée par certains collègues du jardin botanique de Paris !
Image : Carafe et verre au décor gravé de faisan et fougère, dessin déposé par la Compagnie des cristalleries de Saint-Louis auprès du greffe des produits chimiques du conseil de prud’hommes de la Seine le 27 août 1881 sous le n°4439. Archives de Paris, D13U10 26.
Samedi 27 mai 2023 : iris
C’est déjà le dernier week end de mai… mais peut-être l’occasion pour certain.es d’aller flâner du côté du jardin de Bagatelle et/ou du parc floral, qui sont les 2 pôles complémentaires pour présenter le meilleur des iris : plus de 1600 variétés sur les 2 sites.
Vous considérerez autrement leurs rhizomes (partie renflée que l'on aperçoit sur la terre, mais qui n'est pas la racine) si vous savez que celui de l'iris de Florence, une fois séché, réduit en poudre et distillé, est vendu à prix d'or aux professionnels de la parfumerie pour ses notes poudrées aux senteurs de violette. Mêlé à de la poudre de riz, il parfumait déjà les perruques et les vêtements à la Renaissance. Quant au symbole royal -la fleur de lys-, il s’agirait en réalité d’une fleur d’iris des marais...
La saison des iris c’est jusqu'au début du mois de juin !
Image : travaux d'élèves de l'école Estienne, dessin: iris. Archives de Paris, 3864W 9. Tribunal de commerce de la Seine : dépôt de la marque « Azurea » par L. T. Pivert, 9 juin 1902. Archives de Paris, D17U3 126 (n°75055).
Samedi 13 mai 2023 : Paris Sème
En milieu urbain, la sauvegarde de la nature passe par le maintien de la biodiversité, en mettant à profit l’interdépendance entre la faune et la flore : la revégétalisation fournit en effet nourriture et abris à la faune locale, et cette dernière favorise en retour le végétal par la pollinisation et la dispersion des graines.
Les espaces verts parisiens jouent bien sûr un rôle important dans la préservation de l’écosystème. Si vous habitez Paris ou sa région, vous pouvez également y participer.
Rendez-vous demain, samedi 13 mai 2023, sur les berges de Seine, pour l’opération « Paris Sème », où seront distribués gratuitement des sachets de graines de plantes sauvages d’Île-de-France, annuelles ou vivaces. Grâce à des animations, apprenez-en plus sur la nature en ville, l'agriculture urbaine et ses métiers, rencontrez des élèves de l’école Du Breuil, des agents de la Ferme de Paris et des associations qui œuvrent pour la préservation de l’environnement, le tout en fanfare et vous amusant !
Retrouvez les informations pratiques et le programme détaillé de cette journée sur le site Que Faire à Paris ? « Paris Sème » : des graines de plantes locales - Ville de Paris
Images : Direction de l’information et de la communication (DICOM) : rue Georges Braque, 14e arrondissement, 28 avril 1999. Diapositive ©DICOM/Angélique Clément. Archives de Paris, 3598W 52.
Samedi 6 mai 2023 : floraison des marronniers
Les marronniers sont en fleurs : classiques avec fleurs blanches ou hybrides avec fleurs roses. Dans les parcs, évitez absolument de les planter en bordure de mares ou de bassins : non qu’ils n’aiment pas l’eau, mais leurs marrons sont toxiques notamment pour les poissons… Actuellement visibles à l’Arboretum : suivez l’allée centrale, oubliez vos soucis, voyez la vie en rose !
Image : dessin école Estienne, fleurs blanches de marronnier. Archives de Paris, 3864W 36
Lundi 1er mai 2023 : muguet et églantine rouge
Les Archives de Paris vous souhaitent un très joyeux 1er mai !
Aussi appelé lis des vallées, le muguet est une plante herbacée vivace qui produit des fleurs en grappe très odorantes. Elle est ainsi, depuis le XIXe siècle, très prisée des créateurs et parfumeurs.
On fête sa floraison depuis l’Antiquité, et Fabre d’Églantine, dans son calendrier révolutionnaire, l’associe à la date du 26 avril, ou 7 floréal, tandis que le 1er mai est dédié à l’églantine rouge. Après la première journée internationale des travailleurs en 1889, l’églantine rouge est progressivement adoptée par les manifestants et demeure longtemps le symbole des luttes socialistes, jusqu’à l’instauration par le maréchal Pétain, le 1er mai 1941, de la « fête du travail et de la concorde sociale », à laquelle il associe officiellement le muguet.
Image : tribunal de commerce de la Seine, puis de Paris : dépôt de la marque « savon Le Superbe », 5 juin 1900. Archives de Paris, D17U3 112 (n°66461).
Samedi 22 avril 2023 : Journée internationale de la terre
Le 22 avril est consacré « Journée internationale de la terre ». Mais c’est aussi le début des vacances scolaires pour les élèves de la zone C ! Profitez-en donc pour observer la nature qui évolue à toute vitesse au printemps. Chaque jour changent les micropaysages, à l’échelle des bourgeons, les grands paysages toujours plus « vert tendre » dans les jardins et les spontanéités florales dans les rues, squares et parcs. Observez les fleurs d’iris, de lilas, de glycines, de pivoines… et complétez la liste au fil de vos explorations.
Image : Affiche de l’exposition « Pivoines en folies » à Bagatelle, du 8 au 17 mai 1992, Archives de Paris, 13Fi 2704. Affiche fêtes de lilas à l’arboretum de l’école Du Breuil, 23 et 24 avril 1994. Archives de Paris, 13Fi 2682.
Lundi 17 avril 2023 : la Société nationale d'horticulture de France
La Société nationale d’horticulture de France est une association qui s’emploie à promouvoir les techniques et connaissances horticoles, tout en s’impliquant dans des actions de préservation du patrimoine végétal, à travers des colloques, des journées d’études et des remises de prix, comme le concours national des jardins potagers et le grand prix de la rose.
Elle est créée en 1827 à l’initiative du vicomte Louis-Étienne Héricart de Thury, ingénieur des mines qui dirige la consolidation des carrières souterraines et Paris et aménage les Catacombes, et porte toute d’abord le nom de Société d’horticulture de Paris.
Reconnue d’utilité publique en 1855, subventionnée par la préfecture de la Seine, elle organise notamment une exposition générale de printemps, concours annuel pour lequel elle sollicite l’appui de l’administration par l’attribution de la médaille d’or du concours.
Image : lettre de la Société nationale d’horticulture de France au préfet de la Seine, 17 avril 1907. Extrait du registre des procès-verbaux des séances du Conseil général du département de la Seine portant sur l'attribution d'une médaille d'or à la Société nationale d'horticulture de France, 26 juin 1907. Archives de Paris, DM7 9.
Jeudi 6 avril 2023 : o-hanami sakura
Connaissez-vous « o-hanami » ? Cette coutume japonaise consiste à prendre le temps d’apprécier la beauté des fleurs. Nous sommes en pleine période de floraison des sakura, ces cerisiers du Japon, le Prunus serrulata, un événement qui est célébré à travers tout le pays du soleil levant.
À Paris, vous pouvez vous aussi vous adonner à o-hanami dans chacun des quatre sites du Jardin botanique de Paris (Parc Floral, Arboretum de Paris, Parc de Bagatelle et Jardin des Serres d'Auteuil), dans les parcs et jardins de la capitale, grâce aux alignements des cimetières, mais aussi aux Archives de Paris !
Image : le cerisier des Archives de Paris, 5 avril 2023. ©Archives de Paris/Marie-Aimée Dubois-Krzynowek.
Lundi 20 mars 2023 : printemps
C’est aujourd’hui le premier jour du printemps !
Selon l’Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides (IMCCE) de l’Observatoire de Paris, l’équinoxe de printemps aura lieu ce soir à 21h24, heure de Paris. À ce moment précis, le soleil traversera le plan de l’équateur terrestre, ce jour ayant une durée égale à celle de cette nuit. Un équilibre parfait !
Si vous préférez respirer les fleurs plutôt que d’avoir le nez dans les étoiles, réjouissez-vous : les violettes ont refleuri, et les pâquerettes sont déjà en boutons !
Bonne journée d’équinoxe à toutes et à tous !
Image : tribunal de commerce de la Seine, puis de Paris : dépôt de la marque « Brises Printanières », savons, par la société Savonnerie du Lion, 12 juin 1902. Archives de Paris, D17U3 126 (n°75101).
Carte postale, square des Arts et Métiers, c. 1900. Archives de Paris, 8Fi 6.
Vendredi 17 mars 2023 : compost et engrais
Le mouvement social actuellement suivi par les éboueurs parisiens met en exergue l’urgence de réduire la quantité de déchets que nous produisons au quotidien.
Le compost est un excellent moyen pour recycler ses propres déchets (marc de café, thé, coquilles d’oeufs, fleurs fanées, épluchures de fruits et légumes ou encore tonte de gazon...), il est en outre enrichissant pour la terre de nos jardins et peut se substituer avantageusement aux engrais.
Image : Service des promenades et plantations puis Direction administrative des services d’architecture, des promenades et plantations, administration du service. Essais des engrais utilisés pour l’horticulture, résultats et documentation publicitaire : dépliant publicitaire pour les engrais à base de guano de poisson d'Amérique du Sud fabriqués par la maison rochelaise Jodet-Angibaud (fondée en 1877), s.d. [1927-1939]. Archives de Paris, VM90 302.
Mercredi 15 mars 2023 : les camélias
C’est le moment de profiter de la floraison des camélias au parc floral, le bien nommé, et ailleurs… Les fleurs de ces arbustes, simples, semi-doubles ou doubles, ont la pointe des étamines jaune d’or. Savez-vous que l'infusion des feuilles de la variété Camellia sinensis donne la boisson la plus consommée au monde derrière l'eau : le thé.
Pour patienter jusqu’au printemps, découvrez où voir des fleurs hivernales dans les jardins parisiens :
Image : tribunal de commerce de la Seine, puis de Paris : dépôt de la marque TETLEY’S TEA, pour denrées coloniales, épices, thés, cafés et succédanés, le7 septembre 1934 sous le numéro 43562. Archives de Paris, D17U3 626.
Dimanche 12 mars 2023 : naissance d'André Le Nôtre
André Le Nôtre, jardinier et paysagiste, est né le 12 mars 1613, il y a de cela 410 ans.
Entré au service de la monarchie en 1635, il devient contrôleur général des Bâtiments du roi en 1657. Ses travaux pour Fouquet à Vaux-Le-Vicomte, entre 1656 et 1661, lui apportent une renommée qui lui vaut d’être appelé à Versailles par Louis XIV en 1662, alors qu’il travaille aux jardins de Chantilly pour le Grand Condé.
À Versailles, la géométrie parfaite de ses aménagements, ses perspectives appuyées, ses compositions entre lumière et ombres, ses décors et ses jeux d’eaux le consacrent comme le maître du jardin à la française.
Le Nôtre réalise également pour le roi la grande terrasse de Saint-Germain et les jardins de Trianon. Anobli en 1675, il conserve ses faveurs jusqu’à sa mort, le 15 septembre 1700, à Paris.
Image : Conseil municipal de Paris, protocole : livre d’or, 22 janvier 1965. Archives de Paris, 2060W 134.
Mercredi 1er mars 2023 : la petite ceinture
Le chemin de fer de petite ceinture fait partie des premiers aménagements urbains de la capitale entrepris par le baron Haussmann.
Cette ligne circulaire intramuros est composée de quatre tronçons, parcourant une distance totale de 31,5km. Inaugurée en 1852, elle est destinée, dans un premier temps, au transport des marchandises entre les principales gares parisiennes, ainsi qu’à celui des troupes à l’intérieur des fortifications. Organisée en société anonyme, la Compagnie du chemin de fer de ceinture est administrée par les représentants des cinq compagnies ferroviaires privées dont les voies relient alors Paris au reste de la France.
Ouverte à partir de 1862 au transport des voyageurs, la petite ceinture voit son trafic s’accroître de manière constante jusqu’à atteindre son apogée en 1900, lors de l’Exposition universelle, avec 39 millions de personnes transportées. Elle dessert alors 29 stations et ses trains circulent toutes les dix minutes dans les deux sens, à une vitesse moyenne de 29km/h, ce qui permet de faire le tour de la capitale en une heure et cinq minutes.
La mise en service du métropolitain, plus pratique et moins onéreux, amorce le déclin de la petite ceinture. À partir de 1934, la ligne est à nouveau exclusivement utilisée pour le fret jusque dans les années 1980, à l’exception du tronçon allant d’Auteuil-Boulogne à Pont Cardinet, qui continue de transporter des voyageurs jusqu’en 1985.
De nos jours, l’association pour la sauvegarde de la petite ceinture contribue à faire vivre ce vestige de l’histoire des transports parisiens, notamment grâce à des visites conférences permettant de (re)découvrir ces équipements plus ou moins dissimulés dans la ville.
Images : fonds Varga : gare de Ménilmontant et passerelle rue de la Mare, photographies de Roger Varga, 1967-1969. Archives de Paris, 31Fi 1
Lundi 27 février 2023 : le lac des Minimes
Le lac des Minimes est un lieu privilégié pour appréhender la biodiversité parisienne. Situé à l’ouest du bois de Vincennes, ce point d’eau permet l’observation d’insectes aquatiques selon la saison, et de plusieurs populations d’oiseaux que l’on aperçoit aisément depuis la rive, avec ou sans jumelles. Il participe de la trame bleue parisienne, ce réseau écologique et éco-paysager qui contribue à la préservation de la biodiversité en milieu urbain.
Partez à sa découverte, à l’occasion d’une visite ornithologique proposée par le programme Nature de la Ville de Paris, vendredi 3 mars prochain, sur inscription : https://www.paris.fr/evenements/le-lac-des-minimes-21814.
Peut-être pourrez-vous nous aider à identifier ce spécimen dessiné par un élève de l’école Estienne, et conservé aux Archives de Paris ?
Image : travaux des élèves de l’école Estienne : dessin d’oiseau, s.d. [1920-1930]. Archives de Paris, 3864W 1.
Vendredi 24 février 2023 : les plantes à bulbes
Perce-neige, crocus, narcisses, tulipes et jacinthes… Les plantes à bulbes sont parmi les premières à ressortir au printemps, offrant à l’œil des promeneur.ses un contraste coloré fort bienvenu après les mois de grisaille hivernale.
À Paris, la plus belle collection de bulbes s’observe dans le parc de Bagatelle, où 160 variétés sont réparties sur près de 8 hectares de pelouses, sous-bois, ou décorations florales.
Bien que la reproduction des bulbes sur pelouse soit naturelle, les jardinier.es de la Ville de Paris replantent chaque année près de 30 000 bulbes pour assurer la continuité des collections.
Si vous souhaitez vous aussi égayer vos balcons et jardins, vous trouverez toutes les informations nécessaires dans cette brochure éditée en 1997 par la direction des Parcs, jardins et espaces verts (aujourd’hui direction des Espaces verts et de l’environnement) sur les bulbes de Bagatelle.
Et si vous n’avez pas la main verte, vous pouvez profiter du spectacle des premières jonquilles sur les plates-bandes des Archives de Paris.
Images : « Tulipes, scilles, fritillaires etc… La folie des bulbes à Bagatelle », brochure de la direction des Parcs, jardins et espaces verts, février 1997. Archives de Paris, 2382W 3. Jonquilles sur les pelouses des Archives de Paris, photographies © Archives de Paris /Magali Jacquin, février 2023.
Mercredi 22 février 2023 : la révolution de février 1848 et les arbres de la liberté
Nous commémorons cette année le 175e anniversaire du printemps des peuples qui secoue l’Europe entre février et juillet 1848. En France, les trois jours de révolte de la révolution de Février, du 22 au 25 février, aboutissent à l’abdication de Louis-Philippe et à la fin de la monarchie de Juillet, qui fait place à la IIe République.
À travers le pays, la mise en place du nouveau régime est fêtée par la plantation d’arbres dits de la liberté, inspirés des poteaux de la liberté nord-américains de la guerre d’Indépendance.
La pratique apparait en France dès la révolution de 1789. Qu’il soit chêne ou peuplier, l’arbre de la liberté, par sa robustesse, sa force, ses proportions et son espérance de vie, symbolise l’espoir et le renouveau.
Les Archives de Paris conservent des documents permettant de retrouver les emplacements choisis pour l’érection de ces arbres tout au long du printemps 1848. Le premier est planté le 21 mars sur le Champs-de-Mars. D’autres suivent bientôt, place de la Bourse, square Louvois, à Montmartre, ou encore à Montrouge, dans des lieux fréquentés afin d’être appréciés du plus grand nombre.
Leur espérance de vie reste toutefois relativement courte, conséquences des bouleversements politiques ou urbanistiques que connaît le XIXe.
Sachez que quelques-uns subsistent encore, comme le platane de la liberté à Bayeux (Calvados) planté en 1789, ou celui de Saint-Guilhem le Désert (Hérault), qui daterait de 1848.
Image : documentation sur les arbres de la liberté de 1848, collection Lesprit, s.d. [1833-1907]. Archives de Paris, D18Z 4.
Jeudi 16 février : les primevères
Avez-vous remarqué les primevères qui refleurissent de-ci de-là ? Ces plantes herbacées de la famille des Primulacées, robustes et rustiques, tirent leur nom du latin prima vera, qui signifie « premier printemps ». Annonciatrices du retour des beaux jours, elles sont en effet parmi les premières à fleurir, dès le mois de février. Les primevères sauvages sont reconnaissables à leurs fleurs tombantes en ombelles. Comme la primevère commune de jardin, dont le feuillage est semi-persistant, leur floraison peut s’apprécier jusqu’au mois de mai.
Image : travaux des élèves de l’école Estienne : dessin, s.d. [1920-1950]. Archives de Paris, 3864W 9.
Vendredi 10 février 2023 : le parc Montsouris
Avant d'être un parc, la plaine Montsouris était occupée par les carrières de Montrouge. Ce passé a laissé des traces, et les concepteurs du parc ont dû faire face à un sous-sol labyrinthique et à la présence de deux voies ferrées. C'est à l'ingénieur Adolphe Alphand (voir notre publication du 6 décembre 2022) que fut confié par Haussmann, en 1860, ce vaste projet, qui donna naissance à un jardin à l'anglaise de 15 hectares et de 1,5 km de circonférence, achevé en 1878. Il garde encore aujourd'hui les marques de son passé par ses forts dénivelés.
Le nom de Montsouris serait issu de « Moque Souris ». Il évoque des temps anciens, où les moulins de la Bièvre périclitaient et où les lieux n'étaient plus habités que par des rongeurs.
L’année 2023 marque le 170e anniversaire de la nomination de Georges Eugène Haussmann à la tête de la Préfecture de la Seine. Chargé par Napoléon III de mettre en œuvre de grands travaux pour moderniser Paris, dont les infrastructures publiques et sanitaires sont devenues inadéquates depuis l’accroissement récent de la population parisienne, Haussmann transforme durablement le visage de la capitale. De nombreuses conférences lui seront consacrées tout au long de l’année : à vos agendas ! https://www.paris.fr/pages/haussmann-l-homme-qui-a-transforme-paris-23091#les-temps-forts-des-celebrations-de-l-annee-haussmann
Image : Service des promenades et plantations puis Direction administrative des services d’architecture, des promenades et plantations, administration du service. Création et aménagement du parc Montsouris, 1891. Archives de Paris, VM90 405.
Mercredi 8 février 2023: le jardin des serres d'Auteuil
Les grandes serres du Jardin des plantes présentent à partir d’aujourd’hui leur exposition « Mille & une orchidées ». Pour sa dixième édition, l’exposition s’est enrichie de nouvelles animations et présente plus de 700 plantes, à travers une scénographie végétale agrémentée d’une structure de 3 mètres, à découvrir jusqu’au 6 mars.
À l’ouest de Paris, au jardin des serres d’Auteuil, orchidées, fougères, bégonias, broméliacées et ficus se côtoient toute l’année dans une scénographie paysagère. Sous les dômes de fer et de verre caractéristiques des jardins d’hiver en vogue au 19e siècle, œuvres de Jean-Camille Formigé, dans les serres contemporaines conçues par l’architecte Marc Mimram ouvertes en juin 2019, comme dans les jardins à ciel ouvert, il fait bon aussi déambuler à la découverte des quelques 6000 végétaux regroupés en collections thématiques. De nombreuses visites guidées sont organisées tout au long de l’année. Pour en savoir plus : https://www.paris.fr/lieux/jardin-des-serres-d-auteuil-1780.
Image : [Perspective axonométrique des serres du Fleuriste d'Auteuil] / Hugé, 3 novembre 1876. Dessin aquarellé sur papier, 48 x 65 cm. Archives de Paris, VM90 304(2).
Mardi 24 janvier 2023 : journée internationale de l'éducation, écoles de plein air
« Quand on ouvre une école, on évite, vingt ans plus tard, d’ouvrir une prison. »
Cette formule maintes fois déclinée, que l’on attribue à Victor Hugo, serait en réalité née de la plume du rédacteur du journal « Le Siècle », Louis Charles Jourdan (lire l’article de Pierre Grelley « Contrepoint – "Celui qui ouvre une porte d’école, ferme une prison" », in Informations sociales 2016/1 (n° 192)).
Elle traduit le rôle central de l’éducation dans les valeurs républicaines françaises, : l’éducation, droit humain fondamental, est l’instrument essentiel pour bâtir une société meilleure et plus équitable. En déclarant le 24 janvier journée internationale de l’éducation, l’UNESCO a voulu sensibiliser l’opinion internationale sur la situation des 244 millions d’enfants qui, de par le monde, n’y ont pas accès.
Nées en Europe à la fin du XIXe siècle, les écoles de plein air avaient pour but d’instruire les élèves dans des conditions propices à l’épanouissement physique. Dans le 17e arrondissement, l’école publique de plein air de garçons sise au 2 boulevard Bessières, dont les fonds sont conservés aux Archives de Paris, proposait par exemple des cours de jardinage, comme en témoigne cette photographie.
Image : École publique de plein air (E.P.A.) de garçons 2 boulevard Bessières Paris, 17e arrondissement : jardinage, s.d. [1920-1940]. Archives de Paris, 3040W 14.
Vendredi 20 janvier 2023 : cimetières de Montmartre et de Montparnasse
Savez-vous que les 20 cimetières parisiens (421 hectares répartis entre 14 cimetières intra-muros et 6 extra-muros) ont été rattachés en 1987 à la Direction des espaces verts et de l’environnement (Deve) ? Cette direction gère à la fois les espaces verts, le patrimoine funéraire, mais aussi les concessions ainsi que le suivi de la chaîne funéraire. En tant que grands espaces non bâtis au sens traditionnel du terme, les cimetières jouent un rôle très important au point de vue écologique et climatique. Ils agissent au cœur des corridors écologiques comme de véritables réservoirs de biodiversité sauvage.
Si vous souhaitez mieux connaître les cimetières de Montmartre et de Montparnasse, sachez que deux visioconférences sont au programme nature, les 25 et 26 janvier prochains.
Images : plans des cimetières du Nord et du sud, 1884. Archives de Paris, ATLAS 116bis.
Mardi 17 janvier 2023 : les champignons
Vous souvenez-vous de notre publication relative au métier de champignonniste, publiée le 28 novembre dernier ? Sachez que si vous aviez raté la conférence sur les champignons alors programmée par le parc floral, une nouvelle date est proposée demain, mercredi 18 janvier de 10h00 à 11h30 (sur inscription préalable).
Image : Étiquette pour des champignons de Paris de l’imprimerie Mariage, juillet 1932. Archives de Paris, D7U10 4.
Vendredi 13 janvier 2023 :
Le vendredi 13 porte-il chance ou malheur ? Est-ce un jour comme les autres ?
Les superstitions qui entourent cette date ont des origines multiples qui remontent pour la plupart à l’Antiquité. Dans la mythologie gréco-romaine, le système duodécimal est réputé parfait, et le chiffre 13 viendrait rompre cette harmonie. Pour les chrétiens, la Cène, à laquelle participent treize convives, précède la mort du Christ, exécuté un vendredi.
L’année 2023 comptera deux vendredis 13. Que vous soyez ou non paraskevidékatriaphobe, les Archives de Paris vous offrent ce trèfle à quatre feuilles et vous souhaitent une journée en veine !
Image : tribunal de commerce de la Seine, puis de Paris : dépôt de la marque LA VEINE, pour l’azurage du linge, le 21 juillet 1902 sous le numéro 75 621. Archives de Paris, D17U3 127.
Mardi 10 janvier 2023 : les brebis des Archives
La Ferme de Paris organise, à raison d’un mercredi par mois, des chantiers participatifs familiaux pour familiariser au jardinage les enfants à partir de 3 ans. Une idée ludique pour initier les petit.es parisien.nes à l’horticulture et leur permettre d’appréhender le monde végétal de manière concrète.
Les inscriptions pour le prochain atelier, qui se déroule demain, se font en ligne via le formulaire à remplir sur le site Que Faire à Paris ?
Saviez-vous que, grâce à la Ferme de Paris, les Archives pratiquent l’éco-pâturage ? Une collaboration qui fête cette année ses 10 ans puisque, depuis 2013, quatre petites brebis d’Ouessant en provenance de la Ferme sont mises à paître sur l’emplacement où aurait dû être élevé le troisième silo de magasins de conservation d’archives, soit une parcelle herbacée en friche de 2000m² ainsi entretenue écologiquement !
Images : © Archives de Paris / Lydie Vaillant
2 janvier 2023 : le gui
Vous êtes-vous embrassé.es sous le gui pour fêter l’année nouvelle ?
Qualifié de nuisible, car il épuise les arbres sur lesquels ses racines s’enfoncent et sucent la sève, le gui pousse tant sur les arbres caducs (poirier, pommier, peuplier…) que sur les résineux, mais très rarement sur le chêne.. Il est propagé d’arbres en arbres par les oiseaux qui en sont les principaux agents de dissémination.
Le gui était vénéré pour cette apparence indestructible : c’est une des rares plantes à rester verte sur les arbres dénudés de leurs feuilles en hiver et qui en outre fructifie à cette période. Acheté aux marchands, le gui était considéré comme porte-bonheur : en brûler dans la cheminée la nuit de Noël protégeait toute l’année du mauvais sort. Symbole de prospérité et de longue vie, le gui est réputé transmettre ses vertus à ceux qui s’embrassent sous les boules accrochées au-dessus du seuil des portes.
Image : Album de cartes postales, 1900. Archives de Paris, 8AZ 39.
Mercredi 28 décembre 2022 : les sapins de Noël
Quel sapin aviez-vous choisi ? En France, le sapin de Noël est le plus souvent un épicéa (Picea abies ou Picea excelsa), parfumé et à croissance rapide. On l'appelle également pesse et les massifs d'épicéas sont des "pessières". Toutefois, il garde ses aiguilles moins longtemps que le sapin de Nordmann (Abies Nordmanniana), originaire du Caucase qui a été découvert en 1835 par le botaniste finlandais Alexander von Nordmann. Le sapin étant devenu un objet saisonnier de grande consommation, des plantations permettent désormais de limiter les coupes sauvages dans les bois. Si vous souhaitez donner une seconde vie au vôtre, recherchez le point de collecte le plus proche de chez vous.
Image : direction du patrimoine et de l’architecture, Agence d’études d’architecture : illuminations de Noël dans les rues de Paris, 21 décembre 1979. Archives de Paris, 4122W 323.
Mercredi 21 décembre 2022 : l'hiver est là !
Ça y est, l’hiver est officiellement là !
La nature a, depuis quelques semaines déjà, pris ses quartiers d’hiver. Nous savons toutes et tous que les ours ou autres marmottes hibernent, mais qu’en est-il des autres animaux, des insectes et des végétaux ?
La maison Paris nature propose, mardi 27 décembre prochain, une présentation sur les mille façons de passer l’hiver, suivie d’une ballade dans le Parc floral de Paris. Pour vous inscrire gratuitement, rendez-vous sur la page Que faire à Paris de l’événement.
Image : administration communale, espaces verts et environnement : la sculptrice Anne Grimdalen au Petit Palais, 1954. Archives de Paris, 99W 176.
Lundi 19 décembre 2022 : confiture de citrouille
Le terme courge désigne de nombreuses variétés de plantes appartenant à la famille des cucurbitacées, dont la plupart sont cultivées pour la consommation de leurs fruits verts ou mûrs, récoltés à l’été ou à l’automne. Ces légumes peuvent être cuisinés de différentes façons et leur conservation longue durée (plusieurs mois), vous laisse le temps de choisir comment les apprêter.
Les courges d’hiver (potimarron, courge butternut, courge musquée de Provence…) offrent pour la plupart des saveurs proches de celles des fruits secs ou des châtaignes.
Si vous les aimez, et/ou si vous avez le goût de l’aventure, nous vous suggérons cette recette de confiture de citrouille de l’Artois, parfaite pour un cadeau fait-maison de fin d’année.
Image : Agenda édité par Le Bon Marché, 1929. Archives de Paris, 12AZ 18.
Vendredi 9 décembre 2022 : marrons chauds !
Les voilà revenus les vendeurs ambulants qui vous permettent de tester la très grande qualité nutritive des fruits du… châtaignier (et non du marronnier qui produit les fruits non comestibles utilisés un temps pour être distillés - voir notre publication du 17 octobre dernier). Le marron est donc aussi le nom donné à une variété cultivée de grosse châtaigne, mais on peut en citer d’autres, comme la comballe et la bouche rouge, utilisées pour réaliser les marrons glacés. C’est pourtant simple !
Image : Carte publicitaire, le marchand de marrons (s.d.). Archives de Paris, D1J 24, dossier 482, pièce 39.
Mardi 6 décembre 2022 : décès d'Adolphe Alphand
On ne présente plus Adolphe Alphand (1817-1891), ingénieur de ponts et chaussées, décédé ce jour il y a 131 ans.
Nommé par le préfet Eugène Haussmann à la tête du service municipal des promenades et plantations en 1855, puis directeur des travaux de Paris sous la IIIe République, il supervise les grandes transformations que connait la capitale pendant la seconde moitié du XIXe siècle, façonnant de manière durable la physionomie du Paris d’aujourd’hui.
Il dirige l’aménagement de nombreux espaces verts parisiens, dont les bois de Vincennes et de Boulogne, les parcs Montsouris et des Buttes-Chaumont.
Les Archives de Paris conservent le dossier de carrière d’Adolphe Alphand, dont des échanges consécutifs à son décès soudain, le 6 décembre 1891. Dans une lettre adressée au préfet de la Seine le 13 décembre 1892, le président du Conseil municipal s’enquiert de la présence de documents administratifs au domicile du défunt. Il n’est pas rare, en effet, que certains documents, produits ou reçus par de hauts fonctionnaires dans le cadre de leurs fonctions, échappent au versement réglementaire d’archives publiques. S’ils sont mêlés à des papiers de famille, leur entrée aux Archives peut alors emprunter la voie extraordinaire, réservée aux archives privées. Certains peuvent même ressurgir lors de ventes aux enchères.
Images : préfecture de la Seine : récapitulatif de la carrière de Jean Charles Adolphe Alphand, s.d. Lettre de remerciement envoyée par le fils d’Adolphe Alphand à messieurs les inspecteurs généraux et ingénieurs de la direction des travaux de Paris, 24 décembre 1891. Lettre du président du Conseil municipal au préfet de la Seine, 13 décembre 1892. Archives de Paris, VK2 519.
Lundi 28 novembre 2022 : les champignons de Paris
Connaissez-vous le métier de champignonniste ? Il désigne le cultivateur de champignons. Activité florissante sous l’Empire, dans les carrières du sous-sol parisien, la culture du champignon de Paris fut délocalisée vers 1895, pour laisser la place aux travaux du métro. À cette époque, plus de 300 producteurs le cultivaient. Les champignonnistes accédaient le plus souvent aux anciennes carrières par les puits d’aération, en y installant des échelles.
Si vous êtes plutôt intéressés par les champignons de surface, que vous souhaitez vous initier à la mycologie et/ou voulez tout savoir sur le règne fongique (ni animal, ni végétal : celui des champignons), sachez que le parc floral propose une conférence programmée mercredi 30 novembre de 10h à 11h30 (sur inscription préalable, https://www.paris.fr/evene.../le-regne-des-champignons-27801).
Image : Étiquette pour des champignons de Paris de l’imprimerie Mariage, juillet 1932. Archives de Paris, D7U10 4. Fiche du registre du commerce au nom de la Société La champignonnière, 5 janvier 1924. Archives de Paris, D34U3 2860. Signalement d’un garde du bois de Vincennes au conservateur des promenades, septembre 1912. Archives de Paris, 4014W 99.
Vendredi 25 novembre 2022 : Sainte-Catherine
Vous connaissez le dicton : « A la Sainte Catherine, tout bois prend racine ». Vous pouvez donc profiter du weekend pour vous exercer à réaliser des boutures de bois sec et, aux beaux jours, vous verrez si le bois sec a repris vie. Si vous avez besoin de conseils, inscrivez-vous aux rendez-vous jardiniers de la maison du jardinage (12e arrondissement) : soyez vigilants et réactifs dès la sortie du programme nature mensuel, car ces cours sont souvent très vite complets. Pour réserver, consultez régulièrement le programme mis en ligne sur le site Que Faire à Paris ?
Image : Publicité pour des outils de jardinage de la maison J.E. Aubry, janvier 1901. Archives de Paris, 11AZ 1, dossier 25.
Jeudi 17 novembre 2022 : cours de jardinage de l'école du Breuil
Nous évoquions récemment les travaux d’embellissements menés sous le Second Empire par le baron Haussmann, qui, sous l’influence du courant hygiéniste, ambitionne d’offrir aux Parisien.nes une capitale plus verdoyante (voir notre publication du 15 novembre courant).
Afin de mener à bien ce projet, le préfet de la Seine institue en 1867 une école d’horticulture et d’arboriculture, pour la formation de paysagistes et jardiniers hautement qualifiés. Aujourd’hui dénommée École Du Breuil, du nom de son premier directeur, Alphonse du Breuil, l’école, d’abord située au-dessus du lac Daumesnil, est transférée en 1967 sur son emplacement actuel, au sud-est du bois de Vincennes.
L’Arboretum (voir notre publication du 24 octobre dernier) et le jardin de l’école sont les principaux supports pour former chaque année plus de 300 élèves aux métiers de l'horticulture, du jardin, du paysage et de l'agriculture urbaine.
Certains cours sont ouverts à toutes et tous. Pour en savoir plus (notamment sur les tarifs de ces cours : la gratuité affichée en 1878 est révolue), rendez-vous sur leur site internet.
Attention, de nos jours les cours sont payants !
Bon apprentissage à toutes et tous !
Image : préfecture de la Seine : affiche annonçant le programme des cours d’arboriculture dispensés par M. Du Breuil, 1878. Archives de Paris, TRIBRIAND 263.
Mardi 15 novembre 2022 : conférences sur les jardins public sous le Second Empire
La maison du jardinage, la maison Paris nature, la ferme de Paris et le jardin botanique de Paris vous invitent à leurs activités récréatives et pédagogiques grâce au programme mensuel « Nature à Paris ». En novembre, Nature à Paris vous propose notamment d’en savoir plus sur la naissance des jardins publics sous le Second Empire, en écoutant une audioconférence en trois épisodes, demain 16 novembre, et mercredi 23 et 30 novembre prochains.
Offrir aux habitants de la capitale une ville plus saine et, dirions-nous aujourd’hui, végétalisée, est en effet au cœur des grands travaux d’embellissement de Paris menés par le baron Haussmann sous l’impulsion de Napoléon III. De la création des Buttes Chaumont aux bois de Vincennes et Boulogne, en passant par les squares parisiens, découvrez comment Paris fait entrer la nature dans ses murs, notamment grâce à la vision d’Adolphe Alphand (1817-1891), ingénieur en chef du Service des promenades et plantations puis directeur des travaux de Paris.
Retrouvez les horaires des animations et le programme nature de novembre.
Images : « Les promenades de Paris : histoire, description des embellissements, dépenses de création et d'entretien des Bois de Boulogne et de Vincennes, Champs-Elysées, parcs, squares, boulevards, places plantées, études sur l'art des jardins et arboretum », par Adolphe Alphand (auteur) et Émile Hochereau (illustrateur), Paris, J. Rothschild, 1867-1873, 2 volumes. Archives de Paris, 1Gb 213(2).
Mardi 1er novembre 2022 : feuilles mortes
« Les feuilles mortes se ramassent à la pelle », écrivait Jacques Prévert, et recouvrent d’un tapis automnal les parcs et les trottoirs parisiens, malgré une inhabituelle douceur pour la saison.
Dans certains parcs de la capitale, il est parfois nécessaire d'utiliser une brouette !
Image : direction de l’information et de la communication (DICOM) : ramassage des feuilles en automne, 1989. Diapositive © DICOM. Archives de Paris, 3598W 161. Bancs publics, 1989-1995. Diapositive © DICOM. Archives de Paris, 3598W 469.
Mercredi 26 octobre 2022 : cucurbitacées à la ferme de Paris
Vous cherchez des idées pour occuper votre famille pendant ces vacances ? La ferme de Paris vous propose de passer les vacances à la ferme ! Si vos enfants ou petits-enfants veulent fêter Halloween, ils adoreront en apprendre plus les cucurbitacées qui y sont récoltées. Un stand d’animation vous accueille pendant toute la durée des vacances de 14h00 à 16h30.
Attention, ce stand sera fermé les lundi 31 octobre et mardi 1er novembre : vous aurez alors tout le loisir de préparer vos lanternes-citrouilles !
Retrouvez toutes les informations pratiques des vacances à la ferme sur le site Que faire à Paris.
Image : travaux des élèves de l’école Estienne : dessins, 1924-1928. Archives de Paris, 3864W 36.
Lundi 24 octobre 2022 : arboretum de Paris
Connaissez-vous l’arboretum de Paris ? C’est l’un des quatre sites du jardin botanique de Paris, et un lieu privilégié où contempler la fascinante transition automnale et son spectacle haut en couleurs.
Conçu pour y former les élèves de l’école du Breuil adjacente, il s’étend aujourd’hui sur une superficie de 12 hectares, où 1200 arbres de 800 espèces différentes forment un musée végétal d’exception. On y découvre, au gré des déambulations, 650 essences de feuillus et conifères répartis sur différents milieux dont une zone humide et une prairie calcaire.
Si vous souhaitez profiter des vacances pour vous lancer à sa découverte, consultez la page qui lui est dédiée sur le site paris.fr ou orientez-vous grâce à ce plan conservé aux Archives de Paris.
Image : administration communale, espaces verts et environnement : plan du bois de Vincennes, août 1972. Archives de Paris, 4014W 37.
Samedi 22 octobre 2022 : jardin d'agronomie René Dumont
Connaissez-vous le jardin d’agronomie tropicale René Dumont, situé à l’extrémité nord-est du bois de Vincennes ?
Mardi 25 octobre prochain à 14h30, une visite guidée, gratuite et sans inscription vous permettra de découvrir ce lieu particulier.
Conçu en 1899 comme un lieu d’expériences agronomiques visant à accroitre le rendement de la production agricole dans les colonies, ce jardin d’essai colonial accueille en 1907 l’Exposition coloniale. Cinq villages y sont reconstitués (villages indochinois, malgache et congolais, ainsi qu’une ferme soudanaise et un campement touareg), auxquels s’ajoutent par la suite des monuments aux morts en hommage aux soldats des anciennes colonies tombés pendant la Première Guerre mondiale.
Laissées à l’abandon, les constructions se dégradent, la nature reprend ses droits, et le jardin reste fermé pendant de nombreuses années.
Aujourd’hui propriété de la Ville, il accueille à nouveau les promeneurs depuis 2006, après d’importants travaux de sécurisation.
Image : administration communale, espaces verts et environnement : plan de l’exposition coloniale de 1907 au jardin colonial (bois de Vincennes), 1907. Archives de Paris, 4014W 37(1).
Vendredi 21 octobre 2022 : dahlias au parc floral
Au parc floral, le bien nommé, les dahlias vous offrent une arrière-saison exceptionnelle. Le savant travail des jardiniers, notamment les pincements et l’effleurage des inflorescences fanées, porte ses fruits : profitez-en quelques jours encore pour découvrir ces fleurs aux formes et aux couleurs très variées.
Originaires du Mexique, les tubercules de dahlias ont un temps été envisagés pour l’alimentation, mais inutile de déterrer ceux du parc floral, car la pomme de terre aurait bien meilleur goût…
Image : école Estienne, composition décorative et typographique, calendrier, novembre 1914. Archives de Paris, 3864W 10.
Mercredi 19 octobre 2022 : les jardins de la Grande Mosquée de Paris
Dépaysement garanti ! Aujourd’hui c’est au cœur du 5e arrondissement de Paris que nous souhaitons vous inciter à déambuler. Le jardin de la Grande Mosquée de Paris (inaugurée en 1926, voir notre post du 15 juillet 2021) a été rénové en 2008, suite à une étude historique poussée qui a permis d’y aménager un jardin d’inspiration hispano-mauresque qui reconstruit le sens du lieu et offre un espace paisible ouvert au public. Les prises de vue ci-contre, datant de 1991, vous aideront peut-être, lors de votre prochaine visite, à repérer les modifications végétales apportées (introduction de cyprès et palmiers notamment). En outre, entre le 20 et le 26 octobre, à l’occasion du centenaire de la pose de la première pierre de la Grande Mosquée (19 octobre 1922), vous pourrez y voir une exposition sur les origines du projet et la construction de ce magnifique ensemble architectural. Bonnes visites !
Image : direction de l’information et de la communication (DICOM) : Grande Mosquée de Paris, 1991. Diapositives © DICOM. Archives de Paris, 3598W 171. Grande Mosquée de Paris, photographies © Archives de Paris/Dominique Juigné, 2022.
Lundi 17 octobre 2022 : marrons d'Inde
Avez-vous remarqué les marrons qui jonchent actuellement certains trottoirs et pelouses des parcs parisiens ? Mais savez-vous qu’en 1917, « 10 kilos de marrons d’Inde équivalent à un coup de canon de 75 » ?
Au-delà des combats qui font rage sur le front, la Première Guerre mondiale est, pour les populations civiles à l’arrière, synonyme de privations et de réquisitions.
Le Service des Poudres, qui dépend du sous-secrétariat d’État des fabrications de guerre, utilise du maïs et du riz pour en extraire l’alcool et l’acétone nécessaires à la confection de certaines munitions. Face aux pénuries alimentaires, il est décidé de réserver ces denrées à la consommation humaine, et de les remplacer par les marrons d’Inde, qui sont non comestibles mais possèdent des propriétés similaires.
Les services de l’armement sollicitent à partir de 1917 le concours du Service de la main-d’œuvre scolaire du ministère de l’agriculture, pour organiser leur ramassage.
Les écoliers sont incités par voie d’affichage à récolter ces marrons, à les déposer dans un point de collecte où ils sont entreposés 2 mois afin de les faire sécher. Après pesée et envoi des marrons dans les distilleries, les écoliers sont rémunérés au prix de 0,08 francs par kilo de marrons secs.
Images : direction chargée de l’agriculture, affiche du ministère de l’agriculture sur le ramassage des marrons d’Inde et des châtaignes, s.d. ; circulaire et note du Service de la main-d’œuvre scolaire sur le ramassage des marrons, octobre 1917. Archives de Paris, DM7 30.
Lundi 10 octobre 2022 : fin des terrasses estivales
Bientôt la fin des terrasses éphémères !
Autorisées depuis juin 2021 sur une période plus longue, allant du 1er avril au 31 octobre, les terrasses estivales sont soumises à une autorisation préalable des autorités municipales. Elles peuvent être installées sur les places de stationnement, les trottoirs, les terre-pleins, les placettes et les rues temporairement piétonnisées, mais doivent impérativement fermer à 22h afin de ne pas gêner les riverains. Bonne nouvelle, elles ne concernent plus uniquement les débits de boissons et les restaurants ou autres glaciers et salons de thé, mais également les librairies, les disquaires, les fleuristes et les hôtels.
Il ne vous reste donc plus que deux semaines pour prendre le temps de déguster un chocolat chaud en lisant le dernier prix Nobel de littérature, et en levant le nez parfois pour observer les passants avant l’arrivée de l’hiver.
Images : direction de l’information et de la communication (DICOM) : Bancs publics et chaises dans les parcs et jardins et sous la neige, entre 1989 et 1995. Diapositives © DICOM. Archives de Paris, 3598W 469.
Jeudi 6 octobre 2022 : le clos des Morillons
La fête des vendanges de Montmartre bat actuellement son plein, mais savez-vous que l’on trouve des vignes au cœur du 15e arrondissement ? En 1983, le parc Georges Brassens est créé à l’emplacement des abattoirs de Vaugirard, désaffectés entre 1975 et 1978, et dont seuls quelques éléments subsistent. Avant les abattoirs, c’était le clos des Périchaux qui occupait, jusqu’à la fin du 18e siècle, le coteau sud du hameau de Vaugirard. C’est en hommage à ce passé viticole que l’on plante, à la création du parc, 720 ceps répartis sur 1200m² d’un mélange de sable de Loire et de roche calcaire. Le cépage d’origine, le morillon, ayant disparu, ce sont des pieds de Pinot noir, de Perlette et de Pinot Meunier qui produisent actuellement un rendement annuel entre 200 et 600kg.
Depuis 2011, la municipalité du 15e arrondissement organise chaque année, à la fin du mois de septembre, une vente aux enchères de cette production, dont le bénéfice permet de financer des associations locales à vocation sociale. Images : direction de l’information et de la communication (DICOM) : vendanges au parc Georges Brassens, 15e arrondissement, entre 1988 et 1997. Diapositives © DICOM. Archives de Paris, 3598W 159.
Lundi 3 octobre 2022 : fête des vendanges de Montmartre
Pour commencer ce nouveau cycle sur une note festive, nous vous recommandons le rendez-vous annuel de la fête des vendanges de Montmartre, qui démarre dès ce mercredi à 11h par une visite des vignes. Le programme complet est à consulter sur le site de la manifestation.
Images : travaux des élèves de l’école Estienne : dessins, 1924-1928. Archives de Paris, 3864W 36.