2 janvier 2023 : le gui

Album de cartes postales, 1900. Archives de Paris, 8AZ 39.

Vous êtes-vous embrassé.es sous le gui pour fêter l’année nouvelle ?

Qualifié de nuisible, car il épuise les arbres sur lesquels ses racines s’enfoncent et sucent la sève, le gui pousse tant sur les arbres caducs (poirier, pommier, peuplier…) que sur les résineux, mais très rarement sur le chêne.. Il est propagé d’arbres en arbres par les oiseaux qui en sont les principaux agents de dissémination.

Le gui était vénéré pour cette apparence indestructible : c’est une des rares plantes à rester verte sur les arbres dénudés de leurs feuilles en hiver et qui en outre fructifie à cette période. Acheté aux marchands, le gui était considéré comme porte-bonheur : en brûler dans la cheminée la nuit de Noël protégeait toute l’année du mauvais sort. Symbole de prospérité et de longue vie, le gui est réputé transmettre ses vertus à ceux qui s’embrassent sous les boules accrochées au-dessus du seuil des portes

 

Image : Album de cartes postales, 1900. Archives de Paris, 8AZ 39.